La délégation aux droits des femmes avait décidé de s’intéresser à la santé des femmes au travail, thématique jusqu’à présent peu étudiée sous l’angle des politiques de santé publique.
Elle entendait aborder la santé dans une approche large, se référant à la définition de l’OMS de la santé comme « un état de bien-être physique, mental et social ».
Elle s’est intéressée aux risques professionnels (en particulier troubles musculo-squelettiques, cancers professionnels, charge mentale et violences sexistes) dans les secteurs dans lesquels les femmes sont majoritaires (métiers du care, de l’entretien, de la grande distribution ou encore du mannequinat et de la représentation) sans oublier les femmes qui exercent dans des secteurs mixtes (notamment les professions libérales) ou majoritairement masculins.
Elle s’est également penchée sur les possibilités de développer et améliorer les politiques de prévention en milieu professionnel.