Je sais son engagement pour la promotion et la défense de notre belle langue française. Nous le savons, notre langue est partie intégrante de notre identité, de notre patrimoine, de notre culture. Elle constitue également un facteur de cohésion au sein de notre société, elle permet de créer des liens et facilite les compréhensions et les échanges.
Je salue l’existence de notre groupe d’études sur la francophonie. La langue française, parlée par plus de 320 millions de locuteurs principaux, est la cinquième langue au monde. Des institutions comme l’Assemblée parlementaire de la francophonie œuvrent pour que perdure ce patrimoine commun et sensibilisent les jeunes générations à l’apprentissage de la langue française. Sur le plan national, nous voyons bien comment la loi Toubon a permis de garantir fortement à nos concitoyens un droit au français, dans la vie au quotidien, au travail, mais également afin de rendre la langue française accessible.
Les enjeux du numérique et de l’intelligence artificielle ont été évoqués mais des atteintes portées à langue française par les anglicismes doivent l’être aussi. Je souhaitais aussi évoquer avec lui celle du développement de l’écriture dite inclusive. À titre personnel, je considère que l’écriture inclusive exclut davantage qu’elle n’inclut. Pourtant, nous la voyons fleurir de plus en plus. L’actualité récente nous livre encore une parfaite illustration. Dans le cadre d’un examen universitaire, des pronoms qui n’existent pas ont été utilisés. L’écriture inclusive se retrouve dans de plus en plus de documents officiels de municipalités. Elle fleurie même dans des règlements intérieurs de la ville de Strasbourg. Nous constatons avec l’utilisation du point médian, à quel point l’écriture inclusive complexifie notre langue et la rend peu accessible. Je n’oublie évidemment pas la lutte contre l’illettrisme.