Face à la menace de censure, incompréhensible et irresponsable, je veux redire mon soutien au Premier Ministre dont la tâche est extrêmement difficile et délicate dans un contexte d’absence de majorité depuis la dissolution voulue par le Président de la République.
Le gouvernement est allé au bout du dialogue et chacun doit être désormais mis devant ses responsabilités.
Rappelons que sur le budget de la sécurité sociale, pour la première fois en quatorze ans, les deux chambres avaient pourtant réussi à s’entendre en commission mixte paritaire, dans un esprit de compromis.
Au Sénat nous sommes en plein examen du projet de loi de finances pour 2025 dans un esprit constructif et de responsabilité.
Rajouter une crise à une crise déjà existante, dans un contexte budgétaire particulièrement délicat, ne serait pas à la hauteur des enjeux et des besoins de stabilité de notre pays.
