Aujourd’hui, au Sénat, nous examinons la loi spéciale, conséquence directe de la censure.
La France n’a pu se doter d’un budget avant la fin d’année.
Cette loi spéciale est un dispositif exceptionnel d’urgence mais n’est absolument pas un budget. Il nous faudra au Parlement reprendre l’examen budgétaire.
L’absence de budget a des conséquences immédiates avant tout nouveau vote: la hausse automatique des impôts en l’absence de revalorisation du barème de l’impôt ou la suspension des engagements récemment pris envers nos agriculteurs et des nouveaux investissements indispensables à notre sécurité ne sont que des exemples.
Face à l’irresponsabilité de certains, nous avons besoin de stabilité, de visibilité et de responsabilité. C’est notre cap au Sénat en ayant le souci constant de la maîtrise des dépenses publiques et de la nécessité de répondre aux enjeux qui sont devant nous.
C’est ainsi que nous avons voté le dernier texte de l’année 2024, dans un contexte politique inédit, particulièrement difficile et désolant.