Ce lundi 30 octobre, le Sénat examinait une proposition de loi visant à interdire l’écriture inclusive : un texte que j’ai cosigné et soutenu. Je salue vivement cette initiative parlementaire.
Face à l’utilisation grandissante de cette écriture dans de très nombreux documents officiels, il est devenu nécessaire de légiférer pour protéger et défendre notre langue française.
L’écriture inclusive avec l’usage du point médian exclut plutôt qu’elle n’inclut. Elle vient affaiblir notre langue française, qui constitue notre patrimoine commun. Elle rend la langue française illisible, imprononçable, impossible à enseigner, et surtout difficilement compréhensible par tous, notamment ceux ayant des difficultés.
Je déplore que l’écriture dite inclusive vienne davantage répondre à une idéologie et non à une manière de favoriser une meilleure égalité femme/homme. Je m’interroge : « En quoi l’écriture inclusive permettra de mieux orienter les jeunes, de combattre les stéréotypes ou encore d’œuvrer en faveur de l’égalité salariale ? ». Ce sont là des sujets importants qui méritent de vraies réponses !
J’étais intervenue à plusieurs reprises lors des débats du conseil municipal de Strasbourg où l’usage du point médian se retrouve désormais et malheureusement dans tous les écrits.
Il est à espérer que cette proposition de loi soit désormais soutenue par la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale, conformément aux déclarations du Président de la République lors de l’inauguration de la Cité internationale de la langue française à Villers-Cotterêts.